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AARDIG
07-04-05, 17:54
1. Exploitation économique

10. Plusieurs ministères et organismes des Nations Unies ainsi que la plupart des organisations non gouvernementales avec lesquelles la Rapporteuse spéciale a eu des contacts ont confirmé que les sévices dont sont souvent victimes les filles employées comme servantes ou "petites bonnes" est l'un des problèmes les plus graves que rencontrent les enfants marocains.

11. Dans la plupart des cas, ces filles, dont 50 % ont moins de 10 ans , sont envoyées par leurs parents, qui vivent dans les zones rurales, à la ville pour travailler comme domestiques. Elles sont généralement issues de familles nombreuses (sept ou huit enfants en moyenne) qui, souvent, n'ont pas les moyens de nourrir tous leurs membres. Ces enfants quittent généralement l'école avant l'âge de 10 ans, et tandis que les garçons vont travailler dans les champs, les filles sont envoyées dans les grandes villes, en particulier à Casablanca, Marrakech, Rabat, Meknès, Tanger, Agadir et Fez.

12. Souvent les parents pensent sincèrement qu'ils agissent pour le bien de leur enfant ? ils considèrent en effet que le fait d'habiter dans une ville ouvrira à leur enfant des possibilités qu'elle n'aurait pas si elle restait au sein de sa famille. D'autres considèrent leur fille comme une source de revenu. Souvent, les parents s'entendent avec le futur employeur pour que l'enfant reçoive quelques heures de cours par semaine. Pour de nombreuses "petites bonnes" la réalité est cependant très différente.

13. Une fois qu'elles sont chez leur employeur, ces filles sont extrêmement exposées à l'exploitation. Leur lieu de travail est généralement très éloigné de l'endroit d'où elles viennent et il ne leur est donc guère possible de retourner chez leurs parents le soir. Souvent, elles ne connaissent personne à l'extérieur de leur nouveau foyer; par conséquent, elles n'ont nulle part où aller et ne peuvent s'adresser à personne si elles ont besoin d'aide. Elles restent généralement sans contact avec leur famille pendant plusieurs années et le peu d'argent qu'elles gagnent est généralement directement remis à leurs parents.

14. Afin de faire la lumière sur la situation des "petites bonnes" et de l'améliorer, plusieurs études ont été effectuées. En 1996, la Ligue marocaine pour la protection de l'enfance a organisé, en collaboration avec l'UNICEF, une journée d'étude et de réflexion sur les petites filles employées comme bonnes dans des familles. Dans le cadre de cette journée d'étude, les résultats d'une enquête publique effectuée dans neuf villes, dans laquelle 450 "petites bonnes" âgées de moins de 15 ans, leurs parents et leur employeur avaient été interrogés, ont été présentés.

15. La plupart des filles interrogées accomplissaient des tâches ménagères, en particulier le nettoyage, s'occupaient des enfants et faisaient la cuisine pour toute la famille. Plus de 25 % d'entre elles ont confirmé qu'elle exécutaient toutes ces tâches. Pour 72 % des filles, le travail commençait à 7 heures et pour 65 % d'entre elles, il se terminait après 23 heures; 81 % des filles ont déclaré qu'elles ne bénéficiaient d'aucune journée de repos et 34 % ont indiqué qu'elles étaient obligées de travailler même lorsqu'elles étaient malades. Dans plus de 80 % des cas, le salaire de l'enfant, qui était généralement inférieur à 300 dirhams par mois (10 dirhams = 1 dollar des États?Unis), était envoyé directement à sa famille; 25 % des filles ont indiqué que leurs parents ne venaient jamais les voir; 33 % ont fait savoir qu'elles rendaient visite aux leurs une fois par an et 36 % ont révélé qu'elles ne voyaient leurs parents que lorsqu'ils venaient toucher leur salaire.

16. Selon des estimations de l'UNICEF, jusqu'à 70 % de petites filles employées comme bonnes ne reçoivent aucune éducation quel que soit l'accord conclu avant que l'enfant ne quitte ses parents et jusqu'à 50 % n'ont pas accès aux soins médicaux.

17. Comme les enfants exercent leur activité à l'intérieur des maisons, on ignore combien elles sont et dans quelles conditions elles sont employées mais il s'agit manifestement d'un travail très intensif. La Rapporteuse spéciale est particulièrement préoccupée par la vulnérabilité de ces filles aux sévices physiques et sexuels. En effet, le degré de protection qui leur est accordé dépend entièrement de leur employeur. Si l'enfant n'est pas payée, est écrasée de travail ou subit d'autres types de sévices, elle n'a d'autre possibilité que de quitter son employeur.

18. Les Ministères des droits de l'homme et des affaires étrangères et la Commission parlementaire des affaires sociales ont tous fait savoir à la Rapporteuse spéciale qu'ils étaient particulièrement préoccupés par le problème des petites filles employées comme domestiques et qu'on était très conscient de leur situation à tous les niveaux de la société marocaine.

19. Ces organismes ont confirmé qu'il y avait de nombreux cas de viol et de maltraitance. L'UNICEF a signalé un cas particulièrement choquant à Casablanca. Des personnes avaient appelé la police parce qu'elles avaient entendu des appels au secours chez leurs voisins. Arrivés sur les lieux, les policiers ont découvert une fillette employée comme bonne enchaînée dans le garage. Elle avait été laissée dans la maison par la famille qui était partie en week?end. La police a toutefois décidé de ne pas intervenir parce qu'il s'agissait d'un problème "privé".

Etc. etc.

http://www.unhchr.ch/Huridocda/Huri...256a030053ec29/$FILE/G0015806.doc

Nou kennen jullie natuurlijk geen Frans, dus dat scheelt een stuk. Rapport van een studie van de VN naar de situatie van bonnes in Marokko, waaruit blijkt dat de situatie dramatisch is. De helft is bijvoorbeeld jonger dan 10 jaar en moet keihard werken. Zeer kwetsbaar voor sexueel en ander misbruik. Eindigen nog al eens als ongehuwde moeders; in dat geval de straat opgetrapt.

Maar babbelen jullie rustig door.

AARDIG
07-04-05, 17:59
1. Economisch gebruik



10. verschillende ministeries en instanties van de Verenigde Naties en ook het groote deel van de niet- gouvernementele organisaties waarmee ze speciale contacten heeft gehad hebben bevestigd dat de mishandelingen van deze huishoud meisjes die van kleins af aan in dienst worden genomen, Dit is een van de ernstigste problemen die deze Marokkaanse bonnes overkomt.


11. in de meeste gevallen worden deze meisjes van wie 50% minder dan 10 jaar is door hun ouders verzonden die in de plattelandszones, aan de stad leven om als bedienden te werken. Zij zijn over het algemeen afkomstig van talrijke families zeven of acht kinderen gemiddeld die niet de middelen hebben om al hun kineren te voeden. Deze kinderen verlaten over het algemeen school en terwijl de jongens in de velden werken worden de meisjes in de grote steden in het bijzonder in Casablanca Marrakech Rabat Meknès Tanger Agadir en Fez verzonden.



Verder is er onderzoek gedaan in Marokko door Unicef en marokko. Ze hebben een dag georganiseerd waar ze vragen stelden aan de bonnes en hun ouders. Uit die vragen is gebleken dat deze meiden zeer slecht behandeld werden. Slechte arbeidsvoorwaarden, lange werkdagen, te weinig geld, geen contact met de familie, enz enz

Dit onderzoek wil nog niet zeggen dat alle werksters in Marokko slecht behandeld worden. De gekozen populatie is te klein. En de leeftijd van deze meisjes is zeer schandalig inderdaad. En het is zeker een probleem, maar nogmaals omdat 450 blanke vrouwen verkracht zijn door hun man, wil dat niet zeggen dat de meerderheid van de vrouwen verkracht wordt door hun man.

Overigens wil ik een beter onderzoek, Marokko is te groot om de populatie slechts uit 1 kant te halen.

Succes met zoeken Mark 61

Tomas
07-04-05, 18:51
Klinkt niet goed, AARDIG. Maar wel erg fair van je om dit te posten na je eerdere poging om het Bonne-gebeuren te presenteren als "emancipathie".

AARDIG
07-04-05, 23:20
Klinkt niet goed, AARDIG. Maar wel erg fair van je om dit te posten na je eerdere poging om het Bonne-gebeuren te presenteren als "emancipathie".

Probeer is wat minder te tikken en wat meer te lezen. Ik heb het nooit gepresenteerd als emancipatie! Ik nam het op voor de persone in kwestie. Aangezien ik te veel bevooroodeelde, generaliserende, op niks gebasseerde uitspraken las van jou en Mark61. Ik heb nergens ontkend dat de problematiek zich niet voor deed. Ik gaf alleen aan dat men hier op het forum wedijverd om alles zo generaliserend en bevooroordeeld mogelijk te plaatsen. Tenzij het niet over de "minderheden" gaat natuurlijk.

Ik mis je reactie trouwens bij die topic over orthodoxe Joden school. Whats up? Geen vrienden die je als bron kan gebruiken? Of vrienden die je voor anti-semiet zouden uitmaken? Normaal heb je overal wel wat op te zeggen.