ksis
23-11-03, 19:38
Le Maroc envisage de poursuivre devant la justice internationale les responsables du Polisario et les autorités algériennes suite au maintien en détention depuis plus de 25 ans de centaines de prisonniers de guerre marocains.
"Nous souhaitons la poursuite des auteurs de ces actes au plan international, à l'instar de ce qui se fait avec ceux qui ont violé les droits humains et exercé la torture", a déclaré mercredi le ministre des Affaires étrangères, Mohamed Benaïssa, cité vendredi par le quotidien "Aujourd'hui le Maroc".
Le chef de la diplomatie marocaine n'a pas précisé devant quelle juridiction ces poursuites pourraient être engagées.
"Les responsabilités doivent être définies tant au niveau de la puissance détentrice de nos prisonniers (l'Algérie, NDLR) que de leurs détenteurs (le Front Polisario, NDLR)", a déclaré vendredi à l'Associated Press le ministre délégué aux Affaires étrangères, Tayeb Fassi-Fihri.
Régulièrement dénoncé comme un "scandale humanitaire" par les autorités marocaines, le sort de quelque 617 prisonniers marocains dans les camps du Front indépendantiste du Polisario, à Tindouf, en territoire algérien, est également au centre des préoccupations du secrétaire général des Nations unies. Dans son dernier rapport, en date du 16 octobre, Kofi Annan a une nouvelle fois demandé au Polisario "qu'il accélère la libération de tous les prisonniers de guerre restants, conformément au droit international humanitaire".
Ces prisonniers, dont les premiers ont été capturés par le Polisario dès 1976 et les derniers en 1991 avant l'entrée en vigueur d'un cessez-le feu sous l'égide de l'ONU, sont considérés par le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) comme "les plus vieux prisonniers de guerre du monde".
Suite à une médiation de la Libye, le Polisario, qui milite pour l'indépendance du Sahara-Occidental avec l'appui diplomatique et militaire de l'Algérie, a libéré début novembre 300 soldats marocains.
Alors que Rabat dénonce "la libération au compte-gouttes" de ses militaires, la fondation France-Libertés, dirigée par Danielle Mitterrand, a rendu en juillet un rapport d'enquête très alarmant sur le sort de ces prisonniers oubliés de la communauté internationale.
France-Libertés souligne ainsi "les tortures", "les exécutions sommaires" et "le travail forcé" infligés par le Front Polisario à ses prisonniers, tous victimes d'un état de délabrement physique et psychologique avancé, et "la totale impunité" de leurs tortionnaires. L'association souligne en outre les "graves violations" de la convention de Genève sur les prisonniers de guerre commises par l'Algérie, qui héberge le Polisario sur son territoire.
"Nous souhaitons la poursuite des auteurs de ces actes au plan international, à l'instar de ce qui se fait avec ceux qui ont violé les droits humains et exercé la torture", a déclaré mercredi le ministre des Affaires étrangères, Mohamed Benaïssa, cité vendredi par le quotidien "Aujourd'hui le Maroc".
Le chef de la diplomatie marocaine n'a pas précisé devant quelle juridiction ces poursuites pourraient être engagées.
"Les responsabilités doivent être définies tant au niveau de la puissance détentrice de nos prisonniers (l'Algérie, NDLR) que de leurs détenteurs (le Front Polisario, NDLR)", a déclaré vendredi à l'Associated Press le ministre délégué aux Affaires étrangères, Tayeb Fassi-Fihri.
Régulièrement dénoncé comme un "scandale humanitaire" par les autorités marocaines, le sort de quelque 617 prisonniers marocains dans les camps du Front indépendantiste du Polisario, à Tindouf, en territoire algérien, est également au centre des préoccupations du secrétaire général des Nations unies. Dans son dernier rapport, en date du 16 octobre, Kofi Annan a une nouvelle fois demandé au Polisario "qu'il accélère la libération de tous les prisonniers de guerre restants, conformément au droit international humanitaire".
Ces prisonniers, dont les premiers ont été capturés par le Polisario dès 1976 et les derniers en 1991 avant l'entrée en vigueur d'un cessez-le feu sous l'égide de l'ONU, sont considérés par le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) comme "les plus vieux prisonniers de guerre du monde".
Suite à une médiation de la Libye, le Polisario, qui milite pour l'indépendance du Sahara-Occidental avec l'appui diplomatique et militaire de l'Algérie, a libéré début novembre 300 soldats marocains.
Alors que Rabat dénonce "la libération au compte-gouttes" de ses militaires, la fondation France-Libertés, dirigée par Danielle Mitterrand, a rendu en juillet un rapport d'enquête très alarmant sur le sort de ces prisonniers oubliés de la communauté internationale.
France-Libertés souligne ainsi "les tortures", "les exécutions sommaires" et "le travail forcé" infligés par le Front Polisario à ses prisonniers, tous victimes d'un état de délabrement physique et psychologique avancé, et "la totale impunité" de leurs tortionnaires. L'association souligne en outre les "graves violations" de la convention de Genève sur les prisonniers de guerre commises par l'Algérie, qui héberge le Polisario sur son territoire.