vgeld
19-01-04, 23:43
A consortium of laboratories from France, Sweden and Morocco are to work together on the Atlas project, one of the principle projects of the Large Hadron Collider (LHC) .
The completion of the 'international grouping of research' (GDRI) came with the signing of a scientific cooperation agreement between Morocco and France on 7 January. The agreement will see prominent scientists from the three ...
Read more (http://dbs.cordis.lu/news/en/home.html)
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In het Frans dan:
Le Maroc et la France s'associent pour la recherche des composants ultimes de la matière
Un accord de coopération scientifique entre le Maroc et la France a été signé par le Professeur Belcadi, directeur du Centre National de la Recherche Scientifique et Technique du Maroc, et Michel Spiro, directeur de l'Institut National de Physique Nucléaire et de Physique des Particules (IN2P3), qui ouvre la voie à un renforcement des relations scientifiques entre les deux pays. La création du Groupement de Recherche International (GDRI), rassemblant plusieurs laboratoires marocains, français et suédois autour de l'expérience Atlas, l'une des expériences phares du LHC(1), prochain collisionneur de très haute énergie en cours de construction au Cern à Genève, formalise une collaboration de haut niveau entre des scientifiques de trois pays différents dans le domaine des composants ultimes de la matière, des lois qui la régissent et de la structure spatio-temporelle de l'Univers.
Ce partenariat international remonte en fait à 1992, au moment où a débuté la participation de plusieurs chercheurs marocains à la mise au point, avec le Laboratoire de Physique Subatomique et Corpusculaire de Grenoble (LPSC), d'éléments du détecteur Atlas. Cette collaboration a permis au Réseau Universitaire de Physique des Hautes Énergies (RUPHE) réunissant plusieurs universités marocaines (les Universités de Casablanca, Marrakech, Rabat et Oujda) de rejoindre officiellement dès 1996 la collaboration Atlas qui regroupe aujourd'hui près de 2000 chercheurs de 35 pays.
Les groupes de chercheurs marocains ont alors pris toute leur part dans la construction maintenant achevée du « détecteur de pied de gerbe du calorimètre électromagnétique » d'Atlas. Cet élément de très haute technologie permettra à l'expérience de mesurer de façon précise la position et l'énergie des photons produits dans les collisions du LHC et de contribuer ainsi à la découverte, par le biais de sa désintégration en deux photons, du boson de Higgs, la particule la plus recherchée au LHC tant elle joue un rôle important dans les théories actuelles. Au total, ce sont de plus de 50000 anodes de haute précision qui ont été câblées et testées au Maroc avant d'être assemblées à Grenoble et à Stockholm. La mise en œuvre de toutes les technologies de pointe nécessaires à ces réalisations, tant en mécanique qu'en microélectronique et informatique, a joué un rôle déterminant dans l'amélioration du tissu académique et industriel du Maroc et devrait engendrer localement de très nombreuses retombées bénéfiques.
Un réseau informatique performant reliera début 2004 les universités marocaines au Centre de Calcul de l'IN2P3/CNRS à Lyon, une des plaques tournantes les plus importantes de ce réseau informatique, appelé grille de calcul, progressivement mis en place dans le monde entier pour traiter les informations issues du LHC.
Les physiciens des particules de l'IN2P3 sont très fiers, grâce au caractère international et universel de leur thématique, de contribuer à l'accession de nouveaux pays à cette aventure exaltante du LHC. Le rôle important joué par la physique des particules et le Cern dans l'émergence d'une communauté scientifique européenne dans les années 1950, puis dans l'ouverture de cette communauté vers l'Europe de l'Est dans les années 1980, se poursuit depuis quelques années avec l'arrivée de nouveaux pays : se sont ainsi réunis dans la même aventure scientifique des physiciens israéliens, indiens, pakistanais, iraniens et aujourd'hui marocains. Ces collaborations scientifiques permettent de dépasser les disparités entre pays, de favoriser leur développement scientifique, technique et économique, et surtout, à travers le mélange des cultures, des traditions et des idées, de faire avancer la science et de rapprocher les hommes.
Notes :
(1) LHC, Large Hadron Collider ou Grand Collisionneur de Hadrons.
The completion of the 'international grouping of research' (GDRI) came with the signing of a scientific cooperation agreement between Morocco and France on 7 January. The agreement will see prominent scientists from the three ...
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Le Maroc et la France s'associent pour la recherche des composants ultimes de la matière
Un accord de coopération scientifique entre le Maroc et la France a été signé par le Professeur Belcadi, directeur du Centre National de la Recherche Scientifique et Technique du Maroc, et Michel Spiro, directeur de l'Institut National de Physique Nucléaire et de Physique des Particules (IN2P3), qui ouvre la voie à un renforcement des relations scientifiques entre les deux pays. La création du Groupement de Recherche International (GDRI), rassemblant plusieurs laboratoires marocains, français et suédois autour de l'expérience Atlas, l'une des expériences phares du LHC(1), prochain collisionneur de très haute énergie en cours de construction au Cern à Genève, formalise une collaboration de haut niveau entre des scientifiques de trois pays différents dans le domaine des composants ultimes de la matière, des lois qui la régissent et de la structure spatio-temporelle de l'Univers.
Ce partenariat international remonte en fait à 1992, au moment où a débuté la participation de plusieurs chercheurs marocains à la mise au point, avec le Laboratoire de Physique Subatomique et Corpusculaire de Grenoble (LPSC), d'éléments du détecteur Atlas. Cette collaboration a permis au Réseau Universitaire de Physique des Hautes Énergies (RUPHE) réunissant plusieurs universités marocaines (les Universités de Casablanca, Marrakech, Rabat et Oujda) de rejoindre officiellement dès 1996 la collaboration Atlas qui regroupe aujourd'hui près de 2000 chercheurs de 35 pays.
Les groupes de chercheurs marocains ont alors pris toute leur part dans la construction maintenant achevée du « détecteur de pied de gerbe du calorimètre électromagnétique » d'Atlas. Cet élément de très haute technologie permettra à l'expérience de mesurer de façon précise la position et l'énergie des photons produits dans les collisions du LHC et de contribuer ainsi à la découverte, par le biais de sa désintégration en deux photons, du boson de Higgs, la particule la plus recherchée au LHC tant elle joue un rôle important dans les théories actuelles. Au total, ce sont de plus de 50000 anodes de haute précision qui ont été câblées et testées au Maroc avant d'être assemblées à Grenoble et à Stockholm. La mise en œuvre de toutes les technologies de pointe nécessaires à ces réalisations, tant en mécanique qu'en microélectronique et informatique, a joué un rôle déterminant dans l'amélioration du tissu académique et industriel du Maroc et devrait engendrer localement de très nombreuses retombées bénéfiques.
Un réseau informatique performant reliera début 2004 les universités marocaines au Centre de Calcul de l'IN2P3/CNRS à Lyon, une des plaques tournantes les plus importantes de ce réseau informatique, appelé grille de calcul, progressivement mis en place dans le monde entier pour traiter les informations issues du LHC.
Les physiciens des particules de l'IN2P3 sont très fiers, grâce au caractère international et universel de leur thématique, de contribuer à l'accession de nouveaux pays à cette aventure exaltante du LHC. Le rôle important joué par la physique des particules et le Cern dans l'émergence d'une communauté scientifique européenne dans les années 1950, puis dans l'ouverture de cette communauté vers l'Europe de l'Est dans les années 1980, se poursuit depuis quelques années avec l'arrivée de nouveaux pays : se sont ainsi réunis dans la même aventure scientifique des physiciens israéliens, indiens, pakistanais, iraniens et aujourd'hui marocains. Ces collaborations scientifiques permettent de dépasser les disparités entre pays, de favoriser leur développement scientifique, technique et économique, et surtout, à travers le mélange des cultures, des traditions et des idées, de faire avancer la science et de rapprocher les hommes.
Notes :
(1) LHC, Large Hadron Collider ou Grand Collisionneur de Hadrons.